Pattaya, 26 mars 2025 – Le ministère thaïlandais de l'Intérieur a ordonné au Département de l'administration provinciale d'intensifier ses efforts pour poursuivre les locations quotidiennes illégales de condominiums exploitées par des investisseurs étrangers, ciblant trois emplacements à Pattaya.
Cette situation fait suite à des informations selon lesquelles des étrangers, notamment des ressortissants chinois, auraient acheté plusieurs appartements et les auraient loués quotidiennement, s'apparentant à des opérations hôtelières. Cet acte est considéré comme illégal en vertu des articles 4, 15 et 59 de la loi hôtelière de 2547 (BE 2004), ainsi que d'autres infractions connexes. Ce problème a suscité des plaintes de résidents locaux, qui ont fait part de leur mécontentement au Centre Damrongdhama, relevant du Département de l'administration provinciale.
Plus tôt ce mois-ci, le 5 mars 2025, les autorités ont poursuivi quatre opérations illégales de condominiums-hôtels dans les quartiers de Pratunam et de Sutthisan à Bangkok, suivies de quatre autres dans le quartier de Sukhumvit le 12 mars 2025, que nous avons couvertes ici.
Des plaintes officielles ont été déposées auprès des enquêteurs administratifs du district de Banglamung afin d'engager des poursuites judiciaires contre les contrevenants et leurs complices en vertu de la loi sur les hôtels. Les informations recueillies seront également transmises au Bureau foncier, à l'administration locale de la ville de Pattaya, aux services fiscaux locaux et aux autres organismes concernés pour la suite des procédures judiciaires.
Les hôteliers hébergeant des ressortissants étrangers sont également tenus de signaler leur présence au bureau local de l'immigration dans les 24 heures suivant leur arrivée. De plus, le ministère collaborera avec le Département des terres pour veiller à ce que les personnes morales des copropriétaires respectent la réglementation et lancera des campagnes de sensibilisation du public par le biais de divers médias.
Les noms des condominiums inspectés n'ont pas été divulgués par les autorités, qui ont invoqué la nécessité de poursuites judiciaires supplémentaires.