Khon Kaen —
Le 25 juillet 2024, à 3h00, M. Prasert Sipak, 33 ans, est arrivé à l'hôpital de Srinagarind pour réclamer le corps de son père, M. Lek Sipak, 70 ans, qui a été mortellement attaqué par trois chiens American Bully dans leur village. à Phu Wiang, Khon Kaen, dans la nuit du 24 juillet.
Prasert a déclaré aux médias nationaux thaïlandais qu'il travaillait à Chonburi lorsqu'il a reçu un appel de parents l'informant de son père et de son transfert ultérieur à l'hôpital. Malheureusement, un autre appel est arrivé une demi-heure plus tard, confirmant le décès de son père. Prasert s'est dépêché de rentrer chez lui pour prendre les dispositions nécessaires et ramener le corps de son père pour les rites funéraires.
La nuit de l'incident, son père était en train de récupérer le paiement des grenouilles vendues à un voisin lorsque les chiens American Bully l'ont mortellement mutilé. Prasert a mentionné qu'il n'avait pas encore parlé avec le propriétaire du chien, qui est un enseignant local, mais qu'il prévoyait de le faire après les funérailles.
En réponse à l'incident, des responsables locaux, dont Sutthirak Duangtanoy, le chef du sous-district, se sont rendus sur place. Ils ont rencontré les propriétaires du chien, M. Sakon, 49 ans, et Mme Saowanee, 46 ans, pour leur donner des conseils sur la gestion des chiens agressifs et la prévention de futurs événements. Les autorités ont recommandé des panneaux d'avertissement clairs et une clôture sécurisée autour de la propriété.

Sur place, dans une maison à un étage dotée d'un portail en fer de 1.5 mètre de haut, Saowanee a montré les trois chiens aux journalistes thaïlandais. L'attaque s'est produite près du portail en fer, où le vélo rouge de la victime et des taches de sang étaient encore visibles au sol.
Saowanee a raconté qu'elle avait bien fermé le portail avec trois fils et un cadenas déverrouillé avant de partir faire ses courses dans le village. À son retour, elle a retrouvé ses trois chiens en train d'attaquer la victime, toujours en vie mais souffrant énormément. Elle aurait réussi à confiner les chiens et aurait demandé une assistance médicale.
Même si ses chiens n'avaient jamais mordu personne auparavant, elle ne savait pas si la victime avait lui-même ouvert la porte. Saowanee a exprimé sa volonté de contribuer aux frais funéraires, en attendant de plus amples discussions avec la famille de la victime, selon les médias nationaux thaïlandais.
La famille de la victime aurait accepté de ne pas porter plainte en échange d'une indemnisation et les chiens seraient évidemment confiés gratuitement à un éducateur canin, le propriétaire ne souhaitant plus les garder.