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Le 25 juillet 2024, le Réseau de médecins, d'universitaires et de la société civile contre l'abus des drogues a publié son analyse de la politique du Premier ministre Srettha Thavisin en matière de cannabis.
Le Premier ministre thaïlandais a ordonné au ministère de la Santé publique, Somsak Thepsuthin, de reclasser le cannabis comme stupéfiant de type 5 le 8 mai 2024., limitant son utilisation aux seules fins médicales et sanitaires et invoquant la nécessité de donner la priorité à l’intérêt public.
Toutefois, le 23 juillet 2024, le Premier ministre a changé de cap en proposant une loi sur le cannabis pour résoudre les conflits de coalition, en maintenant son statut de non-narcotique et en autorisant éventuellement son utilisation récréative en attendant la législation.
Le Réseau a critiqué les politiques contradictoires, notant que la première politique s'alignait sur la préférence présumée de la majorité pour des contrôles plus stricts, tandis que la seconde politique apaisait le parti Bhumjaithai, partenaire de la coalition, mais contredisait ce qu'ils prétendent être l'opinion publique généralisée.
Pour résoudre ces conflits, le Réseau a proposé ce qu'il prétend être une politique intermédiaire : reclasser le cannabis comme stupéfiant et accélérer la législation pour en autoriser uniquement l'usage médical. Ils soutiennent que cette approche :
- Arrêtez immédiatement l’utilisation récréative tout en autorisant les applications médicales.
- Réduire les conflits politiques et publics.
- Maintenir un leadership national cohérent.
- Prévenir les perceptions de parti pris en faveur des intérêts de la coalition plutôt que du bien-être public.
- Évitez les impacts sociétaux négatifs de la déréglementation du cannabis.
Le Réseau a exhorté le public à soutenir les politiques donnant la priorité au bien-être sociétal plutôt qu’aux intérêts politiques. Ils ont encouragé le public à surveiller activement les actions du gouvernement, à rester informé et à faire pression sur le premier ministre pour qu'il adopte une politique équilibrée en matière de cannabis qui serve ce qu'ils prétendent être le bien commun.
De plus, le Réseau a souligné que l'implication de citoyens informés est cruciale pour empêcher la normalisation de la consommation récréative de cannabis, particulièrement chez les jeunes, et pour garantir que les politiques soient élaborées en tenant compte de la santé et de la sécurité du public.